Jeune homme qui passe son permis de conduire

Permis de conduire gratuit : débats et aides financières en 2022

Alors que le pays est en pleine période d’élection présidentielle, le communiste Fabien Roussel déclare souhaiter mettre en place, pour les moins de 25 ans, la gratuité du permis de conduire. Encore aujourd’hui jugé trop cher, le précieux sésame est pourtant bien souvent indispensable aux jeunes pour pouvoir entrer dans la vie active. Malgré tout, il parait important de rappeler que de nombreux dispositifs permettent, en 2022, d’obtenir une réduction, voire la gratuité du permis de conduire.

Insertion professionnelle : les enjeux du permis de conduire

« Il faut travailler pour financer son permis et avoir un permis pour pouvoir travailler », déclare très justement une jeune lycéenne à l’attention d’Emmanuel Macron. Alors que ce dernier pense exercer une refonte totale du permis de conduire, d’autres politiques tels que Fabien Roussel envisagent une réforme plus offensive. Selon lui, le permis de conduite doit être gratuit pour les moins de 25 ans.

Des réflexions qui font à nouveau débat lors des présidentielles 2022, et pour cause : le permis de conduire reste très cher pour les étudiants et les familles, 1 800 euros sont en moyenne déboursés par les Français pour pouvoir obtenir le précieux sésame. Sont comptés dans ce budget : l’inscription à l’auto-école, les heures de conduite, le passage du code et les éventuelles heures supplémentaires, constituant bien souvent une nécessité.

Outre l’aspect financier, la question de la difficulté de l’examen est évoquée. Est-il trop difficile d’obtenir son permis de conduire en 2022 ? Selon une monitrice d’auto-école, « le rendre plus simple, c’est le donner ». L’examen a en effet été considérablement allégé ces dernières années, réduisant le nombre de manœuvres demandées et supprimant des questions orales posées lors de l’examen. Le problème viendrait en réalité davantage de la durée de la formation et d’un forfait standard de 20 h, bien trop insuffisant pour les apprentis conducteurs.

Dans les espaces ruraux ou en périphérie des grandes villes, le permis de conduire est parfois essentiel pour pouvoir s’insérer dans la vie active. Qu’il s’agisse d’un emploi effectué en alternance ou d’un premier emploi, la détention d’un véhicule est aujourd’hui devenue, pour une grande partie de la population, une nécessité absolue. En attendant les présidentielles, les jeunes peuvent compter sur de nombreuses aides financières engagées par l’État, telles que le permis cpf sur https://www.stych.fr/permis-B-cpf ou le permis à 1 euro par jour.

CPF, 1 euro par jour : les aides au permis de conduire

Si la gratuité absolue des moins de 25 ans n’est pas encore au goût du jour, c’est l’occasion de rappeler qu’un certain nombre d’aides financières existent pour les jeunes en voie d’insertion professionnelle. On peut citer notamment :

  • Le permis à 1 euro par jour : les 15 à 25 ans peuvent bénéficier, sans frais supplémentaire, d’un permis à 1 euro par jour. Pour cela, un prêt doit être accordé par un établissement financier.
  • Le financement CPF : les jeunes ayant déjà signé un contrat de travail peuvent bénéficier d’un Compte Personnel de Formation, au même titre que les salariés. Le montant octroyé varie en fonction du temps passé dans l’entreprise. Il faut compter 500 euros par an pour un montant maximum de 5000 euros.
  • L’aide aux apprentis : les jeunes majeurs et en contrat d’apprentissage peuvent bénéficier d’une aide de 500 euros. Pour en faire la demande, le jeune doit déjà être inscrit à une auto-école et remplir un dossier auprès de leur CFA.
  • Le financement Pôle emploi : à partir de 18 ans, les jeunes peuvent contacter Pôle emploi pour obtenir un financement. Un montant de 1200 euros maximum peut être octroyé pour les jeunes attestant de la nécessité d’un permis de conduire pour trouver un emploi.
  • Les auto-écoles sociales : les jeunes en difficulté financière peuvent passer par ces associations pour obtenir une réduction des coûts du permis de conduire ou une totale gratuité.
  • L’aide pour les jeunes en situation de handicap : l’Agefiph propose une solution de financement particulier pour les personnes en situation de handicap. Le montant, octroyé aux jeunes âgés d’au moins 18 ans, peut aller jusqu’à 1300 euros.

On peut ajouter à cette liste les aides régionales et départementales, octroyées par certaines communes de France, ou encore le fonds d’aide aux jeunes, accordé aux moins de 25 ans rencontrant d’importantes difficultés financières.

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